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11 novembre 2022


La Municipalité remercie les Marcicampois qui ont honoré de leur présence la commémoration du 11 novembre. 



  • 11 novembre 2022


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Les poilus de 14/18

1er août 1914, la France décrétait la mobilisation générale.

Le 4 août, le premier conflit mondial commençait. Il allait faire un million et demi de morts côté français.

Vingt-six jeunes hommes de notre village étaient parmi eux, nous voulons ici leur rendre hommage et rappeler à chacun le sacrifice de nos grands aînés, en suivant pour certains d'entre aux, ce qui a sans doute été leur dernier parcours.





Avertissement : ces informations sont issues de diverses sources. Si vous notez des erreurs, des incohérences ou si vous détenez des informations susceptibles de compléter ces données, n’hésitez pas à nous contacter : infomairiemarcillylacampagne@gmail.com
POUR LE DEVOIR DE MÉMOIRE

En 2017 et pour préparer la commémoration de l'année du centenaire de l'Armistice de 1918. La municipalité a souhaité rendre hommage aux morts de la commune, avec la construction d'un nouveau momument.

BERTHELOT Alfrede Marie,
né le 22 mai 1883 à Marcilly-la-Campagne
Caporal au 28ème Régiment d’Infanterie
"Mort pour la France" le 6 septembre 1914 à Champ Fleuri (Marne)
Tué à l'ennemi
Repose à la nécropole nationale « La maison bleue » à Cormicy (Marne)

BERTHELOT Gaston,
né le 10 mai 1885 à Marcilly-la-Campagne
Soldat 2ème classe au 228ème Régiment d’Infanterie
"Mort pour la France" le 11 juin 1915 à Neuville ST Vaart (Pas de Calais)
Tué à l'ennemi

BLONDEAU Henri Gaston,
né le 5 juillet 1896 à Morainville sur Damville
Soldat 2ème classe au 27ème Régiment de dragons.
"Mort pour la France" le 24 juillet 1917 à Coucy le Château (Aisne)
Tué à l'ennemi

BLONDEAU Ernest,
né le 29 mai 1878 à Marcilly-la-Campagne
Soldat 2ème classe au 39ème Régiment d’Infanterie.
"Mort pour la France" le 19 septembre 1918 à l' Hôpital n°6-Rouen
Maladie contractée en service

BOQUIN Adolphe,
né le 29 juillet 1889 à Marcilly-la-Campagne  
Soldat 2ème classe au 6ème Régiment de dragons.
"Mort pour la France" le 19 mars 1915, à l'Hôpital du Val de Grace (Paris)
Maladie contractée en service

COLOMBEL André,
né le 24 novembre 1884 à Paris (5ème)     
Soldat 2ème classe au 31ème bataillon de chasseurs à pied.
"Mort pour la France" le 9 février 1919 à Harchy (Belgique)
Maladie contractée en service

DOLLEANS Aimable,
né le 20 avril 1896 à Quessigny
Soldat 2ème classe au 210ème Régiment d’Infanterie
"Mort pour la France" le 19 mars 1917 à Gorica le Haut (Albanie)
Blessure de guerre

DROUET Raoul, 
né le 1er mai 1893 à Marcilly-la-Campagne
Soldat 2ème classe au 161ème Régiment d’Infanterie        
"Mort pour la France" le 25 septembre 1915 à Mourmelon (Marne)
Tué à l'ennemi
Repose à la nécropole nationale de 'Mourmelon-le-Grand' (Marne)


DUBUC Maurice Gaston,
né le 22 septembre 1882 à Marcilly-sur-Eure
Sergent au 283ème Régiment d’Infanterie
"Mort pour la France" le 13 avril 1918 à Mortemer (Oise)
Tué à l'ennemi








C'est aujourd'hui le seul portait d'un de nos "poilus"
Nous adressons un immense merci à Monsieur Norbert Desmares de Moisville qui en a accepté la parution sur le site.


EUZENADE Paul,
né le 21 octobre 1879 à Grace-Uzel (Côtes du Nord)   
Soldat 2ème classe au 4ème régiment du train
"Mort pour la France" le 4 novembre 1918 à l'Hôpital de Bar le Duc (Meuse)
Maladie contractée en service

FAUCONNIER Célestin,
né le 1er octobre 1885 à Dampierre (Eure et Loir)    
Caporal au 28ème Régiment d’Infanterie
"Mort pour la France" le 6 juin 1917 à Pargny (Aisne)
Tué à l'ennemi

FESSARD Paul,
"Mort pour la France" en 1914– (recherche en cours)

FESSARD Albert,
né le 10 juin 1878  à Marcilly-la-Campagne  
Soldat 2ème classe au 228ème Régiment d’Infanterie
"Mort pour la France" le 12 février 1918 à Marcilly-la-Campagne 
Maladie contractée en service

FESSARD Albert,
"Mort pour la France" en 1914 – (recherche en cours)   

HEROS Ernest,
né le 19 novembre 1892 à Marcilly-la-Campagne            
Soldat 2ème classe au 29ème bataillon chasseurs à pied
"Mort pour la France" le 22 août 1914 à Audun le Roman (Meurthe et Moselle)
Disparu

HERVIEUX Aimable,
né le 30 décembre 1881 à Marcilly-la-Campagne         
Soldat 2ème classe au 298ème Régiment d’Infanterie      
"Mort pour la France" le 13 novembre 1914 à Vingré (Aisne)
Tué à l'ennemi

HUCHER Alphege,
né le20 juillet 1887 à Marcilly-la-Campagne              
Soldat 2ème classe au 228ème Régiment d’Infanterie
"Mort pour la France" le 1er février 1915 à l'Hôpital temporaire d’ Amiens (Somme)
Maladie contractée en service

JAN Adrien,
né le 18 octobre 1888à Marcilly-la-Campagne   
Soldat 2ème classe au 228ème Régiment d’Infanterie
"Mort pour la France" le 28 août 1914 à Guise(Aisne)
Tué à l'ennemi

KURIEN Joseph,
né le 8 avril 1889  à Moisville
Soldat 2ème classe au 1er Régiment d’Artillerie à pied
"Mort pour la France" le 16 décembre 1918 à l'Hôpital Temporaire de Gravelines (Nord)
Maladie contractée en service
Repose au Carré militaire de GRAVELINES (Nord)

LAUNAY Eugène,
né le 21 octobre 1888 à Beignon (Morbihan)    
Cannonier cond. Au 43ème Régiment d'artillerie
"Mort pour la France" le 28 juillet 1916 à Fay (Somme)
Tué à l'ennemi 

LEMONNIER Gaston,
né le 30 juillet 1889 à Marcilly-la-Campagne      
Caporal au 24ème Régiment d’Infanterie
"Mort pour la France" le 31 décembre 1916 à Vaux devant Damloup (Meuse)
Tué à l'ennemi
Gaston, Charles, Aimé LEMONNIER est né le 30 juillet 1889 à Marcilly-la-Campagne. Il sera l'aîné d'une fratie de quatre enfants.
Ses parents, Edmond et Aimée sont "bouchers" à Tivoly.
Avec ses soeurs Aurélienne, Clotilde et Isabelle, Gaston travaille dans l'exploitation familiale.
Il a obtenu le niveau 3 d'instruction au conseil de révision, confirmant qu'il sait lire, écrire et compter.
En 1908, il obient de Mr le Préfet de police, le certificat de capacité à conduire des voitures automobiles à pétrole.



Il est appelé à l'activité de soldat 2ème classe le 30 octobre et envoyé en disponibilité le 26 septembre 1912. Certificat de "Bonne conduite" accordé, il passe dans la réserve de l'armée active le 1er octobre 1912.

Il est rappelé à l'activité par le décret de mobilisation générale du 1er aout 1914 et arrive au corps le 3 aout.

Il repasse au 24ème RI le 1er aout 1915. Gaston sera tué à l'ennemi le 31 décembre 1916 à Vaux devant Damloup (Meuse).

Qui n'a pas fait Verdun, n'a pas fait la Guerre ! Verdun a clos à jamais les yeux bleus de Gaston.

Nouveau paragraphe
MABILLOT Germain,
né le 29 janvier 1895 à Marcilly-la-Campagne            
Caporal au 918ème Régiment d’Infanterie
"Mort pour la France" le 3 octobre 1916 à St Pierre Waat (Somme)
Tué à l'ennemi


  

MARECHAL Gaston Désiré,
né le 18 avril 1886 à Marcilly-la-Campagne               
Soldat 2ème classe au 329ème Régiment d’Infanterie
"Mort pour la France" le 05 septembre 1917 à Ham (Somme)
Blessure de guerre




PATUREL Pierre,
"Mort pour la France" – (recherche en cours)    

TEXIER Julien,
né le 18 février 1880 à Breteil (Ille et Vilaine)   
Soldat 2ème classe au 79ème Régiment d’Infanterie
"Mort pour la France" le 6 décembre 1915 à Grandville (Manche)
Accident en service commandé

WAGNER Michel,
né le 10 octobre 1882 à Nonancourt
Soldat 2ème classe au 28ème Régiment d’Infanterie
"Mort pour la France" le 6 septembre 1914 Aux Orbais (Marne)
Tué à l'ennemi
Repose à la Nécropole Nationale à Sommepy-Tahure (Marne).


  
Marcilly, le 6 décembre 1914
Gaston Colombel écrit à un camarade soldat (destinataire inconnu)
Gaston vivait au Moussel, il était "tailleur d'habits" chez Mr. et Mme Colombel (Hilaire et Amélie),  Patrons "Tailleur d'Habits" à Beaucé.

Les soldats des 28ème et 228ème Régiments d’Infanterie
Le 28ème Régiment d'Infanterie de Ligne (28e R.I.) est une unité mobilisée en 1914 notamment à la Caserne Amey d'Evreux, ainsi qu’aux forts de Saint-Denis (93), Stains (93), Montmorency (95), Montlignon (95) et Domont (95).

Le 228e Régiment d'Infanterie est un régiment d'infanterie constitué en 1914. Il est issu du 28e Régiment d'Infanterie, à la mobilisation, chaque régiment d'active crée un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200. (Création août 1914 et dissolution novembre 1917)

Le régiment est composé de 3 bataillons, le 3ème bataillon est celui d’Evreux, durant tout le conflit le régiment fait partie de la 11e Brigade d'Infanterie; 6e Division d'Infanterie; 3e Corps d'Armée.
Le 2ème classe Adrien Jan, le Caporal Alfrède-Marie Berthelot et le 2ème classe Alphège Hucher du 228ème RI, Le 2ème classe Albert Fessard, le 2ème classe Michel Wagner, le, le 2ème classe Gaston Berthelot et le Caporal Célestin Fauconnier du 28ème RI,  ont sans doute rejoint la caserne d’Amey dès le 3 août 1914, lendemain de la mobilisation générale.
Ils ont sans doute quitté Evreux par le train, le Jeudi 6 Août à 15 heures avec 60 officiers, 3314 hommes de troupe et 219 chevaux.
Le 7 Août à 5 heures 17, ils débarquent à Rethel (Ardennes) pour se rendre dans leur cantonnement à Amagne (Ardennes).
Samedi 8 Août, les cantonnements de concentration de la veille au soir sont quelque peu modifiés, le 3ème Bataillon est à Jonval (Ardennes).
Dimanche 9 Aout – Même cantonnement, vivres jour de sac, munitions au complet 96 cartouches par homme.
La concentration se poursuit. Des marches rendues assez pénibles par la chaleur, des stationnements employés à l’entraînement et à l’amalgame en permettent l’accomplissement normal.
Dès le 15 Aout, réservistes et soldats de l’active (Bretons, Parisiens et Normands) sont devenus les « soldats du 28è » à qui leurs principales qualités : la ténacité et l’endurance permettront de « tenir jusqu’à la victoire complète » - jusqu’au bout ».
L’enthousiasme est d’ailleurs entretenu par les nouvelles de victoires venues d’Alsace et la proclamation du Général Joffre à l’occasion de l’entrée des troupes françaises à Mulhouse
Le 15 août, le mouvement vers le nord-ouest commence….

Vendredi 28 août, la direction de marche vers le sud est brusquement abandonnée. On fait face au nord-est. Les formations d’approche sont prises. Le 228ème soutient dans Guise un combat furieux, le 28ème vole à son secours.

C’est dans un ordre parfait que, vers midi, le régiment entre dans la zone battue par une artillerie inconnue jusqu'alors : les " gros noirs " font leur apparition ; mais la violence de leur éclatement, les gerbes de fumée et de terre qu’ils soulèvent, n’arrêtent pas l’élan des hommes qui, jusqu’à la nuit tombante, soutiennent un combat d’une violence inouïe’ où l’ennemi doit reculer et abandonner Guise. JAN Adrien est tué à l’ennemi

Dimanche 6 septembre, départ du bivouac à 4H30 direction St Genest offensive générale le 28e est à la Ferme du Haut Grée. Une demande pour recompléter les 3 sections de mitrailleuses en matériel a été adressée à M. le Général Commandant l'artillerie. De là le régiment se dirige sur Villouette où il prononce l'attaque des Chataigniers et où il subit des pertes assez importantes (particulièrement le 2e et 3ème Bataillon). Organisation défensive de Villouette et de la Ferme de Champfleury.

Pertes éprouvées 301 tués blessés ou disparus . BERTHELOT Alfrede Marie et WAGNER Michel sont tués à l’ennemi

En février 1915, le 28e RI quitte Berry-au-Bac pour prendre le secteur de Sapigneu. HUCHER Alphege meurt de maladie contractée en service, le 1er février 1915 à l'Hôpital temporaire d’ Amiens (Somme)

NEUVILLE-SAINT-VAAST. Relevé dans la nuit du 27 au 28 mai 1915, le régiment, commandé par le lieutenant colonel Bolier, va connaître jusqu’au 15 juin un repos réparateur employé à la reconstitution des cadres et à l’incorporation de la classe 1915.

BERTHELOT Gaston est tué à l’ennemi 11 juin 1915 à Neuville ST Vaart.

Le 15 juin, il est à Agnez-les-Duisans où il est prêt à intervenir dans une dernière tentative de percée vers Ablain-Saint-Nazaire. Il n’est pas appelé à marcher et, jusqu'au 3 juillet, il connaît de nouveau le repos à Fresnicourt et Valhuon.

Dans la nuit du 4 au 5 juillet, il vient prendre position dans le secteur de la Targette, au nord de Neuville-Saint-Waast.C’est un secteur rude, théâtre de combats acharnés depuis un mois et demi, et où vient de se distinguer la 5ème division, que le général d’Urbal devait appeler la " division de Neuville-Saint-Vaast ".

Rien n’est organisé. Il faut tout créer : abris, boyaux de communication. L’ennemi, qui connaît parfaitement la région, la bombarde avec une violence inouïe. C’est l’époque où les drachens plongent leurs regards sur le secteur, appelant leur artillerie dès que la moindre occasion se présente de tirer. Les travaux se poursuivent quand même.

Le 11 juillet, le régiment est relevé. Une nouvelle incroyable l’attend à son arrivée au cantonnement : des permissions vont être accordées !. On ne peut y croire. Cependant, et semblant hésiter, les premiers permissionnaires s’en vont prendre le train qui va les mener dans leur famille.

LES BOVETTES - LE PANTHÉON (1er - 13 juin 1917).

Le 28ème régiment d'infanterie est en réserve de division derrière le 119ème. Il occupe, au nord de Vailly, des creûtes situées dans un paysage où il n'existe aucune trace des combats qui viennent de s'y livrer. Les ravins sont couverts d'arbres qui ont conservé tout leur feuillage... Spectacle incroyable pour les anciens de Verdun

Après quelques jours d'un calme relatif, l'ennemi déclenche subitement, le 6 juin, à 3 h. 30 du matin, depuis le Panthéon jusqu'à la Royère, un bombardement d'une extrême violence par obus de tous calibres. C'est le 119ème qui reçoit l'attaque. Malgré une résistance énergique, l'ennemi s'empare de la ferme des Bovettes et atteint le Chemin des Dames.

Toute la journée du 6, les unités du 28ème, mises à la disposition du 119ème, vont mener avec lui des contre-attaques incessantes qui permettront de reprendre à l'ennemi la majeure partie du terrain perdu. Sous un marmitage incessant, surveillés par les saucisses, mitraillés par les avions, les renforts gagnent en plein jour leurs emplacements de combat.

Les contre-attaques sont violentes, répétées. Dans les boyaux de la Source et du Venin, l'adjudant Robinet et le sergent Temprement, de la 7ème compagnie, dirigent un combat à la grenade avec une ténacité remarquable. Dans ces boyaux, où un homme seulement peut se tenir de front et lutter, le grenadier lance son engin jusqu'à ce qu'il tombe, tué ou blessé ; un autre le remplace, pendant que les camarades poussent de quelques pas vers le "Boche" les sacs de terre qui marquent la frontière nouvellement conquise.

Le boyau est repris presque en entier, mais les munitions viennent à manquer, (un obus a fait sauter le dépôt de matériel), et voilà, en quelques minutes, perdu tout le gain de cette lutte acharnée.

Le soir, une nouvelle contre-attaque menée par les compagnies Gossart et Cochereau (qui seront tous les deux blessés pendant l'action) ne parvient pas à reprendre la ferme des Bovettes, malgré des prodiges d'héroïsme.

Le sergent Perriot, de la 10ème compagnie, pour mieux entraîner ses hommes, bondit devant eux, baïonnette au canon, et va tomber devant une mitrailleuse en criant : En avant !

Eugène Célestin Fauconnier, caporal à la dixième compagnie du 28ème RI, était né à Dampierre sur Avre le 1er octobre 1885. Célibataire il vivait à Beaucé. Il est « Mort pour la France » à la tranchée Suctari, section du Panthéon, sous section de Pargny, chemin des Dames, département de l’Aisne, le 6 juin 1917 à 23h par suite de blessures multiples par éclats d’obus.


Sources

- www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr

- À la mémoire d'Adolphe Orange et des hommes du 28e ...


- Historique du 28ème Régiment d'Infanterie. (Lt. JOUANNON – Imp. M. AUNE, Paris) - Numérisé par Julien PRIGENT juprigent@wanadoo.fr

Historique du 28ème RI
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